Il faut bien arriver par quelque part...

Tokyo-Paris: 14 heures et 32 minutes d'avion.
Paris-Marseille: 3 heures et 3 minutes de train.
Marseille-Manoir: 2 heures et 27 minutes de voiture.

Il faut dire que Fumituki avait bien occupé ses deux dernières journée à ne faire que voyager. Depuis qu'il avait reçu cette lettre, d'un inconnu du Sud de la France, il était assez excité... Mais ses deux journées non-stop de voyage lui avaient foutu un coup au moral. Il n'arrivait pas à dormir en avion. Pendant 14 heures, il avait regardé 5 films, écouté tout un album de Shiina Ringo et avait entrecoupé le tout de grignotages et de repas bourratifs... Le train? Ca secouait trop à son goût. Debout depuis plus de 24 heures, c'était pourtant pas l'envie qui lui manquait de fermer l'oeil... Heureusement qu'arrivé à Marseille, tôt le matin, une voiture -Mercedes classe C noire, vitres fumées- l'y attendait. Elle emmènerait le jeune garçon jusqu'à sa nouvelle école, ce fameux Manoir du Sud de la France.
Le chauffeur, un homme austère au visage invisble, ne lui adressa pas une seule fois la parole tout au long de leurs 2h27 de route... cela aurait de toute façon été inutile: a peine avaient-ils fait 100 mètres que Fumituki dormait à poings fermés...
A 10h43, la voiture s'arrêta enfin. Et enfin, le chauffeur ouvrit la bouche!

"Vous êtes arrivé."

Oui, il était bavard... mais cela sufffit à réveiller le jeune garçon. Fumituki ouvrit la portière et sortit, ouvrit le coffre et sortit...ses valises. A peine le coffre eut-il été fermé que la voiture redémarrait. Une girafe coupa sa route et... Une GIRAFE?
Imaginez une minute la tête de Fumituki. Et celle du chauffeur! La voiture fit une embardée, manqua de rentrer dans le décor, puis revint sur le chemin avant de disparaître au loin dans la fraîcheur du matin.
Tout c'était passé très vite, et Fumituki avait préféré suivre la Mercedes des yeux que la girafe... D'ailleurs... où était-elle passée? Enfin bref... Une girafe était une girafe, évaporée ou pas...
Fumituki avança, ses lourdes valises à la main, jusqu'au seuil de la bâtisse. Il ouvrit la porte et arriva dans un luxueux hall, richement décoré. Dans un coin de la pièce, assis sur un large fauteuil de velours, un rhinocéros fumant la pipe, portant une toque et un peignoir, lisant un journal... Le garçon se demanda un instant s'il n'avait pas un problème... d'abord cette girafe... et maintenant, un rhinocéros excentrique et cultivé...

"Iiiiiiiiik, Iiiiiiik..."

Fumi détourna son regard vers le grand escalier à l'autre bout du hall, les marches grinçaient sous les pas de quelqu'un encore invisible. Le rhinocéros avait disparu au moment même ou le garçon avait tourné la tête, au moment précis où il n'avait plus été suffisament concentré...

[HJ: Précision: La girafe et le rhinocéros sont des illusions créées par Fumituki, sans le vouloir. Il ne contrôle pas encore son pouvoir!]

Un grondement... Une bête féroce ? Ah bah non, Masashi va faire une autre entrée en scène parce qu'il a déjà utilisé celle ci alors, reprenons au début... Un bruit de pas, rythmé et ambiant dans un couloir peu large, assez éxigu mais ce qui laissait un son résonnant. Eh ouaip, c'est l'air fringuant et la dégaine de Masashi quand il parcourt les couloirs. Grâce à son affinité il avait pu entendre une personne entrer dans le hall d'entrée. Ce pourrait il que se soit un autre élève à acceuillir et à envoyer dans le bureau d'une des deux jolies directrices ? Il ne savait d'ailleurs pas pourquoi il faisait ca étant donné qu'il venait à peine d'arriver. Enfin, c'était son boulot de surveillant malgrè tout mais justement. Pourquoi on l'avait posté surveillant, il ne comprenait pas non plus. Il n'avait rien demandé ! Enfin bref... Passons au prochain paragraphe ! yeah ! xD (et en plus sa me rajoute des lignes.)

Il parcourat le long dédale et en arriva à son terme et commenca à descendre les escaliers qui grincaient. Ah mais quand même, quel vieux manoir... Il vit un jeune garçon qui devait surement être un élève. Il vit quelque chose d'étrange à côté. Comme quand il fait très chaud, ca fait quelques ondulations mais malgrè son sens visuel surdéveloppé ne put distinguer ce que c'était puis sa finit par disparaitre complètement. Il reporta ensuite son regard sur l'élève et leva la main comme signe de salut et se présenta.

"Salut, je suis Masashi Endo et surveillant, pour quoi ? J'en sais rien mais n'empêche que je suis surveillant alors je vais te demander de me suivre pour t'emmener dans le bureau de l'une des deux mignonnes directrices pour un entretien donc si tu veux bien me suivre ce serait très aimable... D'ailleurs je ne te donne pas vraiment le choix ! Quel est ton nom ?"

Il lui demanda donc par la même ocasion son nom et ouvrit la marche espérant qu'il le suive et qu'il lui réponde.

Il vit d'abord les pieds, puis les jambes de la personne qui descendait l'escalier. Puis le torse, et finalement la tête de l'homme. Un blondinet, pas exceptionnellement grand, mais pas non plus petit. Enfin plus petit que Fumituki, mais ça, y avait pas trop de mal.

*Enfin le bagagiste* pensa Fumi en déposant ses lourdes valises au sol.

Quelle ne fut pas sa déception quand l'homme se présenta comme étant un surveillant... Ses valises n'étaient pas si lourdes que ça finalement... et il était largement assez fort pour les porter! Le surveillant déblatéra des paroles que Fumituki écoutait à peine. Ca ne l'intéressait pas, il voulait dormir, se reposer un peu. 2heures de sommeil sur 2 jours, c'est peu... et il avait faim! Pas eu le temps de prendre un petit déj' à la gare!

"...me suivre pour t'emmener dans le bureau de l'une des deux mignonnes directrices pour un entretien..."

L'esprit de Fumi se remit en éveil.

*Mignonnes? Il a bien dit mignonnes là!!!*

Pourquoi ne le suivrait-il pas, si deux jolies minettes l'attendaient dans un bureau, là-haut? En priant que le mot mignonne ne soit pas le fruit de son imagination, comme les deux animaux qu'il avait vus quelques minutes auparavant. Le surveillant, Masashi Endo qu'il avait dit, commença à marcher en lui demandant son nom. ramassant rapidement ses valises et en mettant une sur chacune de ses épaule, les bras comme ça \o/, et lui emboita le pas sans se faire prier.

"Fumituki Kasanaïde, en direct du Japon, msieur Masashi! (le surveillant n'avait qu'en an de plus que lui, alors, jouons la politesse en même temps que la proximité!) Vous avez parlé de Jolies Jeunes Damoiselles?"

Un sourire charmeur se dessina sur le visage de l'adolescent, qui, accompagné de Monsieur Endo, commença à gravir les marches de l'escalier...

Il se présenta donc à la demande de Masashi. Fumituki Kasanaïde. Pas simple comme nom... Ces parents auraient pu trouver mieux [XD]. Il venait apparement du Japon et l'avait appalé 'Msieur Masashi'. Cela le fit rire, c'était la première fois qu'on l'appelait ainsi puis après il demanda si il avait parlé de jolies jeunes damoiselles. Masashi s'exclama tout à coup voyant un sourire qu'il reconnaissait bien et se disait déjà à quoi il pensait. Un rival ? Ce serait con ca... Enfin, seulement pour Kaya, Narza avait une certaine réputation... Qui l'arrangerait bien sûr. Masashi se pencha

"Ne te fais pas d'illusions petit, je me les reserves déjà !"

Masashi lui dit ceci d'un ton provocateur et amusé avant de continuer sa marche lui laissant les valises. En effet, il ne portait que celle des dames, il n'aimait pas trop qu'on touche à ses "proies" cherchant ensuite désesperement dans le dédale du manoir l'un des deux bureaux qu'il y avait au bout. Il se demandait en souriant tournant la tête sur le côté, les yeux sur le côté pour voir un minimum Fumituki comment il allait réagir à ca.

"C'est vous qui vous faites des illusions alors!" dit Fumituki sur un ton joueur et de défiance, du tacotac.

Quelques peu en retrait de Masashi Endo, Fumituki pensait aux directrices, croisant les doigts pour qu'elles soient jeunes, et comme l'avait dit le surveillant, mignonnes. Il espérait que sa réflexion énerverait quelques peu son accompagnateur qui semblait assez confiant en l'attrait que les femmes avaient pour lui.

"Au fait, j'ai vu une girafe dans la cours et un rhino dans le hall... C'est quoi ici au fait? Un Zoo? Un élevage? Un cirque???"

*Vu sa gueule, j'opterais pour le cirque...*

Tous deux arrivèrent devant une porte, en bois bien évidemment, et s'arrêtèrent. Etait-on arrivé? Il le saurait d'un instant à l'autre!